Interview : Claude Bénézit

Ceci est une retranscription écrite du podcast enregistré avec Claude Bénézit en aout 2021.

Les Secrets du Kayak - Comment vas-tu aujourd’hui ?

Claude Bénézit : Ben écoute très bien.

Les Secrets du Kayak : C’est un plaisir de t’avoir avec moi aujourd’hui en tant que légende du kayak. Je voulais donc revenir sur ton parcours, sur ce que tu faisais et ce que tu fais aujourd’hui. Comment as-tu commencé la kayak ?

Claude Bénézit : Un peu bizarrement, j’ai débuté tardivement à 19 ans et mon entraîneur de l’époque était garde chasse.

Mes premiers déplacements en kayak c’était pour aller voir des oiseaux, des traces de sangliers, des panières de ponte de canard sur l’Allier. C’était un mode de déplacement pour découvrir la faune et la flore.

Auparavant j’avais fait du football, j’avais même fait les sélections pour rentrer à l’INF Institut National de Football. J’étais un passionné de football, mais je n’étais pas très satisfait de l’activité de sport en équipe, et je m’étais mis à faire du judo.

J’ai été jusqu’au passage de la ceinture noire. Je ne l’ai pas obtenu suite à des erreurs de carnet, mais j’ai fait mon kata ceinture noire.

Je faisais aussi beaucoup de vélo naturellement, et comme j’ai grandi à coté d’une station de montagne je faisais du ski de fond dès le début. J’ai connu les prémices des ski de fond. Mes premiers étaient en bois.

Donc pour mes débuts en kayak, en tant qu’assistant garde chasse, j’avais un entraîneur qui avait fait les championnats du Monde de slalom en 1949 à Genève, et les premiers championnats du Monde de descente en 1959 sur la Vézère.

Il avait de l’expérience dans le domaine de la descente, donc j’étais dans le bain de suite. J’ai fait un championnat de France en slalom. Mes premiers championnats c’était en junior 1 et en senior première année j’étais champion de France en descente à Bourg-Saint-Maurice.

Je n’avais pas d’appréhension parce qu’en fait en descente quand on maîtrise son bateau on recherche la trajectoire la plus rapide, la perfection au niveau de son parcours, on doit prendre des risques pour trouver la passe qui va bien pour ne pas perdre de temps.

Ensuite sur des rivières différentes, type Massif Central, c’est de la mémorisation de chacun des passages pour pouvoir aller très vite.

Les parcours de compétition sont définis par des sites qui se proposent d’organiser les championnats en fonction des saisons. Donc ça tourne un petit peu.

A mes début on avait un gros circuit de descente assez traditionnelle, on commençait sur l’Eyrieux du côté de l’Ardèche, ensuite on allait sur les débuts de l’Allier en Haute-Loire, puis sur la Dordogne sur des rivières mythiques.

Tous les ans on faisait ce circuit pour monter en charge pour les championnats de France. Maintenant on a des saisons où les rivières proposées sont d’un niveau un peu plus faible.

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Les Secrets du Kayak : Tu pensais devenir champion de France au bout d’une année ?

Claude Bénézit : Je ne connaissais pas mon niveau mais ce que je savais : c’est que ma première rivière pour me sélectionner aux Championnats de France, mon entraîneur m’avait dit que ce n’était pas la peine d’aller faire cinquante rivières pour me sélectionner, on allait n'en faire qu'une.

On est allé sur l’Allier supérieur, on y est resté quatre jours pour avoir le parcours parfait.

Effectivement il avait raison et j’ai gagné la sélection ce jour là. J’ai vu que j’avais quand même des prédispositions.

Et sur toutes les rivières type Massif Central, ce sont des successions de ruptures de pente, avec une partie beaucoup plus plate. J’ai toujours mieux réussi sur ce type de rivière que sur des rivières de type alpestre.

Donc oui avant on était assez forcé et contraint d’aller sur les rivières difficiles, il fallait apprendre son parcours. Maintenant les gens font un repérage, et puis ils font leur course. Nous on passait beaucoup de temps pour apprendre le parcours, avoir une connaissance de la rivière par tous les débits.

Aujourd’hui ce n’est plus le cas parce que l’entraînement est plus global, la base de l’entraînement se fait sur l’eau calme, et ensuite ils vont sur les rivières de compétition.

Dans ma génération on a introduit un gros travail de préparation physique donc sur eau plate, et on a introduit le travail de musculation, de footing, etc.

Je m’entraînais trois fois par jour, mais je n’étais pas le seul à le faire. Il fallait structurer l’entraînement pour performer au plus haut niveau. La génération avant moi allait sur les rivières, mais ne faisait pas une préparation physique aussi poussée pour performer.

En 1975 j’ai eu mon premier titre de champion de France, de suite après j’ai été incorporé au bataillon de Joinville, et ensuite les choses se sont enchaînées. J’ai pu bénéficier d’un contrat d’insertion professionnelle.

J’ai pu me reconvertir dans le sport. Donc j’ai laissé mon travail à l’usine et je suis allé à l’INSEP avec mon ami Gilles Zok. On a quitté nos emplois pour se reconvertir et faire du sport de haut-niveau.

Les choses se sont enchaînées, on a pu progresser énormément grâce à un entraînement bien plus poussé. La tendance avant voulait de s’entraîner une fois par jour et encore pas tous les jours. C’était surtout le week-end.

Une fois que j’étais champion de France les progrès ont fait que l’on se voyait progresser petit à petit. Ma référence c’était un sportif belge, Jean-Pierre Bunry, cinq fois champion du Monde qui avait fait aussi les JO en course en ligne.

A mes débuts il y avait de gros écarts, puis ces écarts se sont réduis jusqu’au moment où j’ai compris que je pouvais le battre. D’idole il est devenu un ami. On se téléphone pratiquement toutes les semaines, c’est quelqu’un qui m’a énormément apporté.

Et donc je l’ai battu en 1981, mon premier titre de Champion du Monde. Sur chaque compétition on jouait au chrono tous les deux jusqu’à ce que je passe devant lui.

Donc moi j’étais prof de gym en 1982, j’avais un poste aménagé pour m’entraîner, à mi-temps prof de collège. Et ensuite j’ai postulé pour des postes en jeunesse et sport, et j’ai continué en tant qu’entraîneur et conseiller technique.

Dès 1983 j’étais entraîneur des équipes de France espoir, et responsable du centre d’entraînement et formation à Lyon. Je formais mes futurs concurrents !

J’ai formé Antoine Goetschy, Yves Masson, Philippe Graille et plein de sportifs qu’on a retrouvé dans les palmarès suivants. Au total j’ai fait dix-sept ans en équipe de France, malgré tout.

Les Secrets du Kayak : En 1983 tu changes de carrière professionnelle en devenant entraîneur ? C’est un choix de ta part ?

Claude Bénézit : Un choix contraint et forcé puisqu’en 1983 j’ai fait une très mauvaise saison, j’ai fait beaucoup trop d’entraînements et surtout de ski de fond, donc on est passé au travers des championnats du monde.

On n'avait pas le bon bateau, je n’étais pas en bonne forme. Donc c’était soit repartir dans le milieu scolaire, soit ouvrir un centre d’entraînement à Lyon.

Je faisais déjà des compétitions de ski de fond l’hiver. Ça m’a sans doute nuit. Je courais après la neige, mais je me déplaçais souvent dans les Alpes. Je faisais environ 250-300 km par semaine.

Et puis entraîner ça m’a toujours motivé, que ce soit au niveau initial jusqu’à les emmener aux championnats du Monde.

Selon moi pour performer il ne faut pas dépasser un certain seuil de dépense énergétique, sinon tu as une fatigue générale qui intervient et tu n’es plus performant. Et quand tu as de l’occupation tu as d’autant plus de motivation à l’entraînement, ça devient du travail quand tu n’as que ça à faire.

Nous on a apporté de la rigueur sur l’entraînement, et on a introduit un gros travail en musculation. Ça aidait sur l’eau pour la transmission, le renforcement et le gainage, c’est important dans la performance de haut niveau.

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Les Secrets du Kayak : Comment on quantifiait ses progrès à l’époque, en l’absence d’outils technologiques ?

Claude Bénézit : On avait déjà des cardiofréquencemètre, certes artisanaux. Ensuite on avait les GPS.

Dès les années 1980 on avait déjà les matériaux d’aujourd’hui pour les bateaux. Ils étaient même beaucoup plus sophistiqués puisqu’on n'avait pas de normes de poids. Il y a eu des normes de poids parce que c’était la course à l’armement, le but c’était d’avoir le bateau le plus léger possible et le plus solide aussi.

C’était la course aux matériaux pour gagner le moindre gramme. Et il a fallu arriver au moment où entre la rigidité et la solidité du bateau, ça coûtait très très cher, ce n’était pas accessible à tout le monde.

La fabrication de son propre bateau était possible par les compétiteurs. Ils achetaient la matière première pour construire leur bateau. Mais le temps que les derniers moules sortent, il y avait des écarts avec les meilleurs, qui les achetaient directement déjà construit.

A l’époque il te fallait un bateau différent entre faire de la descente et de la rivière. Le plus souvent, ils étaient construits pour la rivière du Championnat du Monde, donc ça ne correspondait pas à l’ensemble des rivières.

Il fallait plusieurs bateaux et il fallait faire évoluer les formes.

On ne changeait pas trop les pagaies.

Les Secrets du Kayak : Comment on était encadré à ton époque, est-ce que c’était déjà comme aujourd’hui ?

Claude Bénézit : Dans les années 1980 on était accompagné par des personnes qui nous apportaient chacun dans leur domaine quelque chose. On avait les kinés, les médecins, le préparateur physique.

En 1987 j’avais un sophrologue qui m’avait suivi toute l’année.

Moi je me suis beaucoup entraîné seul, je ne suis pas allé souvent dans les structures. Là où j’ai beaucoup progressé, c’est lorsque j’ai eu ma période à l’INSEP en 1978-1979 où j’étais en contact avec les gens de la course en ligne de l’époque.

Avec le recul je ne pense pas que quelqu’un qui s’entraîne seul peut émerger dans le haut niveau.

A mon époque c’était possible, on avait des stratégies comparables qui nous permettaient de progresser. On avait des relations adversaire-amitié.

J’ai eu des entraîneurs qui m’ont accompagné pour faire des championnats dans de très bonnes conditions : René Trigaro, Marc Moulin, Michel Baudry, je les remercie. Mais ils ne m’ont pas apporté d’éléments techniques ou de PPG. Je suis allé les chercher en m’entourant des personnes qu’il fallait.

Les Secrets du Kayak : On allait de plus en plus vite avec toutes ces évolutions qui sont arrivés à ton époque ?

Claude Bénézit : Je n’ai pas vu les évolutions des kayaks, j’ai fait évoluer le matériel ! J’ai participé à l’élaboration de six kayaks dans ma carrière, avec plusieurs constructeurs.

Avec Marc et Gilbert Guillard, puis Gilbert Guillard pour l’ensemble de ma carrière sportive, puis avec la société Prijon qui est en Allemagne.

Le but, adapter le kayak qu'il me fallait par rapport à mes objectifs de performance.

Parfois on s’est complètement planté comme en 1983. Avec le recul, il faut choisir le bon compromis parmi tout ce qui existe, c’est à dire essayer plusieurs bateaux, plusieurs pagaies.

Choisir en fonction de ce qu’on a besoin. Mais on parle bien des personnes de haut-niveau. Ce n’est pas vulgarisé pour tous les compétiteurs, mais c’est possible.

Sur les pagaies on n'a pas travaillé dessus. J’ai beaucoup testé, mais je n’ai pas cherché à participer à leur évolution.

J’ai connu les pagaies plates et les creuses, et en descente l’adaptation de la pagaie creuse à été assez longue car les premières pagaies creuses, les Wing, nécessitaient une gestuelle spécifique, difficilement adaptable en descente.

Ça ne permettait pas de donner de l’orientation au bateau dans la propulsion.

Les dimension et les surfaces ne sont pas les mêmes entre une pagaie de descente et une de course en ligne. On a une surface plus petite puisqu’on va beaucoup plus vite, il faut s’adapter aux changements de rythme. Et il y a la composante direction qui est importante. On joue toujours avec son bateau pour donner de l’orientation pour suivre la trajectoire souhaitée.

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Les Secrets du Kayak : Qu’est-ce qui a fait que tu as pris ta retraite en descente ?

Claude Bénézit : Suite à une non sélection en 1991, je me suis fait sortir de l’équipe par les jeunes que j’avais entraîné. Et c’était une suite logique, après seize ans en équipe de France, sept championnats du Monde.

J’étais conseiller technique sur l’Auvergne, je m’étais investi sur un centre d’entraînement. J’ai travaillé normalement. Je suis passé d’un rythme d’entraînement de trois fois par jour à beaucoup moins.

Il a fallu faire le deuil de la pratique de haut-niveau pour faire une pratique normale.

Après je me suis investi sur les activités de marathon, c’était plus facile pour s’entraîner, et un bateau qui glisse comme j’aime bien et j’ai toujours aimé les efforts longs.

J’ai performé par deux fois vingt-deuxième en championnat du monde. On va dire que je me suis fait plaisir. L’équilibre nécessaire pour un marathon n’a pas été déstabilisant pour moi. Après j’utilisais ce bateau pour faire la traversée de l’Ardèche, donc ça allait.

Au niveau de mon activité d’entraîneur je suis allé entraîner pour de la course en ligne auprès d’un équipage composé de Pascal Boucherit et Philippe Boccara 1991-1992 pour les JO de Barcelone. Et ensuite je suis resté dans cet environnement course en ligne marathon.

J’étais conseiller technique, donc je m’occupais de développement du canoë-kayak dans une région. Mais j’étais plus orienté sur la formation des jeunes, pour les faire performer. J’ai eu des champion de descente, dont Félix Bouvet et Pierre Jean. Les derniers jeunes pour lesquels je suis intervenu.

En marathon j’ai fait deux championnats du monde, puis des coupes du Monde en master, c’est irrégulier mais je le faisais quand c’était possible. Et aujourd’hui je suis à la retraite.

Je garde une grosse activité sportive et j’ai gardé une responsabilité au niveau du comité national en course en ligne, plutôt sur la partie marathon et développement de la short race, qui est en voie de développement.

De toute façon il y a une relation entre ces trois pratiques. Il faut être rapide pour faire du marathon. Pour s’entraîner en marathon, c’est assez similaire que pour la course en ligne.

La short race c’est moins de 4 km avec deux portages. Ça intéresse beaucoup le public qui voit toujours la course dans son ensemble. C’est une discipline en voie de développement.

Au niveau olympique il y a eu une tentative d’essayer d’introduire le marathon, mais pour l’instant je ne pense pas que ça se rajoute au programme olympique. Mais les prérequis au travers de la short-race, on a de quoi intéresser les jeunes et de les former.

Les Secrets du Kayak : Quand tu étais jeune il y avait deux courants de pensée. La première qui disait qu’il fallait faire toutes les activités de kayak pour performer plus tard, l’autre qui disait que tu choisis une seule discipline ou presque pour performer plus tard. Qu’en penses-tu ?

Claude Bénézit : Il y a des pays qui ne se posent pas la question et qui forment très tôt les gens en les spécialisant.

Une formation polyvalente permet d’être plus complet. Mais il faut une spécialisation plus précoce, avec des bateaux adaptés, je pense.

Dans le parcours de formation d’un jeune, on devrait leur faire pratiquer des activités de slalom ou de descente pour sa formation globale, mais il ne faut pas que ce soit un objectif, c’est pour avoir des prérequis.

Le kayak de slalom ne propose pas tant de transferts avec la course en ligne. Mais pour performer il faut se spécialiser. On a quand même des exemples de champions français qui ont fait les deux disciplines et qui ont performé au plus haut-niveau.

Depuis 2004 je n’ai pas refait de descente ayant été blessé, je touche du bois aujourd’hui je me porte bien. Les tendons des épaules qui ont trop reçus, j’ai été opéré deux fois. Ça a lâché deux fois. Et depuis je n’ai rien eu d’autres.

Du coup je n’ai plus de long biceps, la greffe n’a pas tenu. Ça ne me gêne pas pour la musculation. Je ne fais plus trop de course à pieds, plutôt du VTT, vélo de route et ski de fond.

Les Secrets du Kayak : Quels sont tes objectifs aujourd’hui ?

Claude Bénézit : Bien me porter, me faire plaisir. Je prépare les championnats de marathon, sans recherche de performance, juste le plaisir d’être en compétition.

Au niveau des projets j’ai animé un groupe de travail pour proposer aux compétiteurs ce format de course de la short race.

Ça permet sans préparation particulière pour les compétiteurs d’aller sur un format séduisant.

Les Secrets du Kayak : Avec le recul est-ce que tu aurais du modifier quelque chose dans ton entraînement ?

Claude Bénézit : La question est difficile, je pense que chaque année on a un potentiel à dépenser. Un potentiel motivation. Et quand il a été utilisé, la motivation se dégrade, et on performe moins.

Il faut bien planifier ses activités pour arriver en forme au bon moment.

Si je pouvais me donner un conseil à mon moi de 25 ans, je lui dirais de moins en faire. Parfois j’en ai fait trop, il aurait fallut garder de l’énergie pour autre chose.

Mais est-ce que je me serais écouté ? Ce n’est pas sur ! Je voulais être le meilleur et je voulais faire le maximum dans tous les domaines pour ne pas avoir à regretter.

Pour mon âge je suis encore bien, donc je ne regrette rien. J’ai fait une super carrière sportive et professionnelle.

Je suis à la retraite depuis le 1er avril 2019. Je découvre toujours des choses nouvelles.

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Les Secrets du Kayak : Est-ce qu’il y a des sources d’information, des films, des livres qui t’ont influencé et aidé ?

Claude Bénézit : Oui il y a eu des publications de Christophe Rouffet sur la course en ligne qui restent d’actualité.

Mais peut être que maintenant il faudrait se pencher sur la question de l’environnement culturel pour que les jeunes puissent s’approprier les choses un peu plus vite.

La question des stages à l’étranger, ça fait parti de l’ouverture d’esprit que d’aller se frotter à d’autres sportifs de même niveau, qui peuvent avoir des approches un peu différentes.

Je pense que c’est nécessaire d’avoir des périodes un peu choc pour franchir des paliers dans sa pratique.

Pour répondre à ta question de qui j’aimerais entendre sur ton podcast, je trouverais sympa d’entendre des athlètes aux portes du haut-niveau pour comprendre ce qui leur manque, afin de les aider à passer le cap du haut-niveau.

Je pense qu’il y a des sportifs qui ne trouvent pas forcément les bonnes personnes facilement et que peut-être il faudrait les aider à les trouver. Aller chercher les compétences là où elles sont.

En France il y a des entraîneurs qui forment très bien les jeunes, je pense qu’il faut que les jeunes soient orientés vers ces gens là ; et sortir de la logique club pour une logique compétence.

Vous pouvez retrouver Claude Bénézit sur son compte Facebook.

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